Tagmata

La culture, c'est comme la confiture... Avec de vrais morceaux d'autodérision dedans, c'est encore meilleur.

dimanche, juillet 02, 2006

Si j'avais un marteau... ou un fusil à lunette (ou un canon).














Copyright : Jean-Jacques Cordier - Fotolia

Avant propos : désolé d'avoir été absent ces derniers mois. J'étais débordé. Doublement désolé de ne pas avoir répondu aux messages ; je m'étais fixé comme élément incontournable de ma vie bloguesque de répondre à tous, mais bon... J'essayerai de faire de mon mieux à l'avenir, promis.

L'avantage d'habiter en ville, c'est d'avoir tout ou presque en bas de chez-soi : le boulanger, la superette, les transports en commun, etc.
En revanche, que le citadin qui n'a jamais pesté contre la pollution sonore me jette la première tarte à la crème.
Crissement de pneus du tuneur fou, pot d'échappement trafiqué du scooter de l'ado fou, tac tatac du train du cheminot fou... Je croyais avoir tout entendu.
Mais non car depuis quelques semaines, un fléau d'un nouveau genre s'attaque à mes oreilles. La preuve par l'image :




Ce petit point noir que vous voyez, c'est une voiture télécommandée. Et malgré le fait qu'il y ait au moins 150 mètres entre elle et ma fenêtre, je peux vous assurer qu'on l'entend très bien. Son proprétaire profite que ce parking soit déserté les soirs et les week-ends pour venir m'assommer avec les pétarades de son jouet.

Je lance donc un appel solennel, si vous connaissez un tireur d'élite dans votre entourage, prière de me faire parvenir ses coordonnées. En effet, aller le détruire à coup de barre de fer est une solution qui ne me tente pas trop, respectabilité oblige. En revanche, un petit coup de fusil à lunette, discret et anonyme... :)

samedi, avril 29, 2006

L'amour du maillot

Comme vous le savez peut-être, je pratique le football. Pas à un très haut niveau, je vous rassure. Mais suffisement pour que nous ayons nos propres maillots, avec le logo de notre "club" dessus. Et ce maillot, je l'aime bien car il me rappelle de bon souvenirs.


La version homérique

Mon maillot est couvert de sueur car je me dépense sans compter pour la victoire.
Mon maillot est couvert de boue car je n’hésite pas donner de ma personne, quelque soit le temps qu'il fait.
Mon maillot est couvert de sang car, malgré la douleur, je continue à tenir mon poste.


La version pathétique

Argh… Courir après le ballon, cela fait transpirer. Mais il faut bien, sinon les autres me crient dessus.
En plus, aujourd’hui il pleut et le terrain est détrempé. Bonjour la gadoue…
Et pour couronner le tout, j’ai reçu le ballon en plein sur le nez. Ce qui a eu pour effet de me faire verser des flots d’hémoglobine sur mon torse.

Haaaa… les joies de la partie de football du dimanche après-midi…

OTAN pour moi

"Autant pour moi" ou "Au temps pour moi" ?
Cette expression, qu'on prononce pour reconnaître un erreur que l'on vient de commettre, souffre d'une injustice que lui font la plupart des Français.

En effet, nombreux sont ceux qui écrivent "autant pour moi". Or, la graphie la plus largement reconnue est "au temps pour moi".

Son origine serait martiale, voire militaire. Elle trouve sans doute sa source dans les exercices d'escrime ou de musique, où les mouvements sont décomposés en temps.

En revanche, dans le dialogue suivant, "autant pour moi" est juste :

-Coyote : Béo, tu veux du jus de poire ?
-Béo : Un grand verre s'il te plaît.
-Coyote : Et toi Tag ?
-Tagmata : Autant pour moi s'il te plaît.

jeudi, janvier 19, 2006

Deutschland Uber Alles

Une personne de mon entourage m'a raconté une histoire qui m'a bien fait rire. Je ne suis pas sûr de son authenticité, mais je ne résiste pas à l'envie de vous la rapporter.

Des étudiants allemands, fatigués de l'image de rigueur extrême qui traîne au basques de leurs compatriotes, ont fait une petite expérience. Ils ont choisi deux cabines téléphoniques. Sur l'une, ils ont collé une étiquette avec le symbole "homme", sur l'autre, idem mais avec le symbole "femme". En espérant que les hommes et les femmes utilisent les cabines qui leur sont réservées, comme pour des toilettes, afin de démontrer que les Allemands ne sont pas plus attachés à la discipline que n'importe qui.
L'expérience commence, et il s'avère rapidement que les Allemands vont tous dans la cabine "homme" et les Allemandes dans la cabine '"femme". Nos étudiants ne se découragent pas et restent toute la journée à observer. Hélas, le même phénomène se reproduit encore en encore. Finalement, en fin de journée, une femme se présente devant la cabine "homme", et elle entre ! Les étudiants se précipitent alors pour l'interroger. Celle-ci répond alors :

"Excusez-moi, je ne comprends pas. Je suis Française."

Ach ! Maudits Français !

jeudi, janvier 12, 2006

Histoire naturelle

Je fais partie des personnes qui ont la chance d'avoir vue sur la campagne en regardant par la fenêtre, et je m'en félicite chaque jour.
Particulièrement aujourd'hui où j'ai pu assister à un spectacle cocasse.

Alors que je levais la tête de mon ordinateur et regardais par la fenêtre, je vis un petit chat noir qui s'activait contre des corneilles. Ou plutôt devrais-je dire le contraire. En effet, un groupe de corneille, perchées sur un vieille arbre (style Sleepy Hollow), s'amusait à taquiner le matou. Elles prenaient leur envol, venaient virer juste au dessus de la tête du chat, puis retournaient sur leur branche. Elles faisaient cela l'une après l'autre. Le chat, lui, ne pouvait pas les atteindre avec ses pattes. Dépité, il a fini par s'en aller, maudissant sans doutes ces piafs bien insolents.

mardi, décembre 27, 2005

C'est la rentrée

Bon, j'ai enfin récupéré une connection Internet. Il était temps, il commençait à y avoir autant de monde sur ce blog que sur une plage nudiste en hiver.

Pour la reprise, je n'ai pas trop en vie de me creuser le tête. C'est pourquoi je cède à la facilité en répondant à un petit questionnaire de Coyote des neiges.

5 choses que tu aimerais faire avant de mourir :

  1. participer aux jeux olympiques
  2. faire le tour du monde à la voile
  3. rester enfermé dans le Louvre toute une nuit
  4. apprendre toutes les langues de la planète
  5. cuisiner comme un chef

5 choses que tu sais faire :

  1. écrire plein de bétises
  2. rire de moi-même
  3. passer pour quelqu'un de pédant (mais en réalité je ne le suis pas, si, si j'vous jure)
  4. sauver la veuve et l'orphelin (bon c'est vrai que je n'ai pas trop eu d'occasions jusqu'à maintenant, mais je m'entraîne dur)
  5. de la calligraphie

5 choses que tu ne sais pas faire :

  1. traverser le lac Léman à la nage (ben non, désolé, je ne suis pas Johnny Weissmuller)
  2. supporter le froid
  3. supporter le chaud
  4. cuisiner correctement (pour le moment...)
  5. passer à la télé (arrière lucarne démoniaque !)

5 choses qui t'attirent chez le sexe opposé ou chez l'autre :

  1. qu'elle soit sportive et sache jouer du violon
  2. qu'elle soit rousse et ait les yeux verts
  3. la bonne éducation et la culture
  4. l'ouverture d'esprit et la tolérance
  5. la capacité à me dépanner quand j'ai un problème informatique (huhuhu...)

5 choses que tu dis le plus souvent

  1. 'tain !
  2. 'tain ça caille !
  3. 'tain on crève de chaud !
  4. 'tain fait chier !
  5. 'tain chuis crevé !

5 personnalités qui te plaisent :

  1. Simone Veil
  2. Jodie Foster
  3. Roberto Benigni
  4. L'empereur romain Hadrien
  5. Henri IV, roi de France

Je passe le relais à 5 personnes :

  1. toi
  2. et toi
  3. ainsi que toi
  4. et même toi
  5. et enfin toi

vendredi, novembre 18, 2005

Saint Tagmata dans le bus

L'autre jour, j'attendais le bus comme à l'accoutumée. Alors que je patientais, un homme approche et interpelle un autre homme qui était à côté de moi. Le ton monte à cause d'une sombre histoire de bousculade. Soudain, le premier homme décoche un gifle au second. Sans réfléchir, je m'interpose et j'essaie de les raisonner. Cela semble marcher puisque les deux hommes se séparent sans se massacrer (du moins de ce que j'ai pu voir). Après coup, je me suis dit que j'aurais peut-être pu en prendre une moi aussi...

Après cela, je monte dans le bus et je m'installe. A peine quelques arrêts plus loin, une dame d'un certain âge et portant une canne monte dans le véhicule. Du moins elle essaie... et trébuche juste devant moi. J'entendis alors une voix qui me dit "Tagmata, c'est Dieu qui te parle. Je suis un peu à la bourre en ce moment, j'ai plein de boulot en retard à rattrapper. Je te charge donc d'aider cette pauvre femme à se relever". Investi d'une mission divine, je me lève, je ramasse la canne de la dame, et offre mon bras puissant et musclé pour l'aider à se remettre sur ses pieds.

HAHAHA, deux bonnes actions en moins de dix minutes ! Cela ne pouvait pas s'arrêter en si bon chemin. Un peu plus tard, toujours dans ce même bus, un jeune homme monte. Il achète un ticket et essaye de le composter. Mais il n'y arrive pas. Il essaye encore et encore, mais la machine refuse toujours de fonctionner. N'écoutant alors que le bon samaritain qui sommeille en moi, je lui dis "essaye dans l'autre sens". Il retourne alors son ticket, l'introduit dans le composteur, et là miracle ! Ca fonctionne !

Amusant cet enchaînement d'évènement vous ne trouvez pas ?
Par contre, j'espère que si je me fais agresser dans la rue, si je tombe dans le bus ou si je n'arrive pas à composter mon ticket, quelqu'un viendra à ma rescousse.

lundi, octobre 31, 2005

Heure d'hiver

Ce week-end, la France, ainsi qu'une bonne partie de l'Europe, est passée à l'heure d'hiver. Nous avons donc retardé nos montres d'une heure.

Initialement, cette mesure avait pour but d'économiser de l'électricité et donc du pétrole. Aujourd'hui, cela n'a plus vraiment de sens. D'autant plus que la majeure partie de l'électricité française vient du nucléaire.

Cependant je reste un farouche partisan du changement d'heure. Pourquoi ? Parce que c'est bon pour le moral.

Partir au travail dans le noir et la froid du matin, ça plombe l'enthousiasme.

Sauter du lit en voyant le soleil par la fenêtre, ça donne du baume au cœur.



PS : Pardonnez-moi par avance de la brièveté de mes articles pour les prochaines semaines. C'est parce que je n'ai accès que périodiquement à Internet. Mais cela devrait s'arranger en décembre.

vendredi, octobre 21, 2005

Seigneur, pardonnez-leur car ils ne savent pas ce qu'ils font.

Mettre la 5eme ligne de son 23eme article.

Telle était le thème de la chaine que m'a envoyé Coyote.

Alors voili voilou :

"loups-garous de Thiercelieux"

Il s'agissait de mon article où je parlais du jeu.

Comme je suis bon et magnanime, je n'imposerai à personne de poursuivre cette chaine. Point trop n'en faut et les meilleurs choses ont une fin.

J'aime/j'aime pas : dormir dans le car

Il y a une chose que j'aimais beaucoup quand j'étais étudiant, c'était dormir dans le car qui me ramenait chez moi le soir. Il faut dire qu'avec une heure de trajet, j'avais du temps à tuer. C'était devenu une petite habitude bien agréable, même si le réveil était parfois rude, surtout en hiver.

Un soir, lors d'une de ces siestes, j'ai fait un rêve. J'ai rêvé que je dormais dans le car, et qu'un abruti essayait toutes les sonneries de son téléphone portable derrière moi. Je me suis alors réveillé... pour me rendre compte que ce n'était pas un rêve ! C'était la réalité vraie ! Un homme, que je qualifierai de gros con, était en train de choisir la sonnerie de son portable à deux places de la mienne. Le son était hyper fort, et cela ne semblait pas le géner d'incommoder ainsi tous les passagers du car.

J'étais à deux doigts de me lever pour aller dire au gros con tout le bien que je pensais de son attitude. Mais des années d'une éducation prusso-victorienne m'ont retenu de provoquer un esclandre (ou une esclandre, je ne sais plus, et puis je n'ai pas de dictionnaire sous la main, et puis l'éducation prusso-victorienne a ses limites...).

Depuis ce temps, je prends toujours les transports en commun. Mais désormais, j'ai constament une hallebarde dans ma poche. C'est un peu encombrant, mais très efficace contre les gros cons.