Tagmata

La culture, c'est comme la confiture... Avec de vrais morceaux d'autodérision dedans, c'est encore meilleur.

lundi, août 29, 2005

Un peu d'héraldique

On m'a dit que je ne parlais pas beaucoup de moi dans mon blog. Que je ne dévoilais jamais rien de véritablement personnel.

C'est vrai. C'est un choix que j'ai fait et que j'assume. Mais aujourd'hui, je vais faire une petite exception...

Il se trouve que je suis un amateur averti d'héraldique. Celle-ci est à la fois un art et une science. Elle est née au XIIème siècle en Europe occidentale. A cette époque, l'état de guerre est la normale, et l'uniforme n'existe pas (les scénaristes hollywoodiens devraient ouvrir plus souvent des livres d'histoire). Sur les champs de batailles, les protagonistes deviennent méconnaissables, à cause du perfectionnement des armures qui désormais recouvrent le visage. Il y a bien la solution des cris de ralliement, "Montjoie et saint Denis !" pour les Français, "Saint Georges !" pour les Anglais... Mais après plusieurs heures passées dans la boue, le sang et les tripes à agiter un morceau de ferraille, le souffle manque parfois. Les combattants ont donc commencé à dessiner des signes distinctifs sur leur bouclier. L'héraldique était née.

Les motifs utilisés sont d'abord très simples : des bandes, des triangles, des chevrons... Bref des signes essentiellement géométriques. Petit à petit, le panel se développe. Il est une chose très intéressante à constater. Certains choisissent les motifs de leur blason en fonction des moments importants de leur vie, ou des évènements marquants de leur histoire. On peut par exemple remarquer le château sur le blason de la Castille, ou encore la lyre sur celui de l'Irlande.

Bref, un blason, c'est une partie de soi-même. C'est pourquoi je me suis amusé à créer mes propres armoiries. Mesdames et Messieurs, gentes damoiselles et fringants damoiseaux, je vous présente en exclusivité mondiale, les armes de Tagmata !

Tout ce qui est présent ci-dessus peut-être considéré comme un représentation marquante de ma personne. Je laisse les plus courageux se creuser la cervelle pour trouver les liens entre ce blason et moi. Ce n'est pas trop difficile, et les réponses sont trouvables dans mon blog. Si vous n'avez pas le temps ou le courage (ce qui est bien compréhensible, je le concède), les solutions seront présentes dans un prochain article.

PS : J'ai fait ce blason dans un but ludique, artistique, introspectif, et uniquement cela. Ce n'est donc pas la peine de me tomber dessus en me traitant de néo-monarchiste, de réactionnaire aigri, ou de quelque autre ânerie du même tonneau.

samedi, août 27, 2005

Bloglines

Depuis quelques temps, je remarque que certains d'entre-vous arrivent sur mon blog par l'intermédiaire de Bloglines.

Il y en a qui ne savent peut-être pas ce qu'est Bloglines. Il s'agit d'un service internet qui vous notifie les mises à jours de vos sites préférés. Il suffit de vous inscrire gratuitement. Puis de "marquer" les sites que vous voulez surveiller. Cela vous permet de voir en un clin d'œil tous les sites mis à jours.

Du moins c'est ce que j'ai compris.

Je viens de m'inscrire à Bloglines. Mais je ne l'utilise pas encore. En effet, je me pose encore un certain nombre de questions.
  1. Je suis averti des nouveaux articles. Mais suis-je averti des nouveaux commentaires dans ces articles ?
  2. Est-il possible de me désinscrire de Bloglines en effaçant mon compte ? J'ai cherché (un peu) mais je n'ai pas trouvé.
  3. Bloglines semble ne pas fonctionner avec Atom. Est-ce que je me trompe ?
  4. Si vous lisez mon blog par Bloglines, est-ce que votre visite sera prise en compte par mon compteur Xiti ?
  5. Pourquoi au moment de m'abonner à un fil RSS ai-je plusieurs choix, dâtés souvent du même jour mais pas de la même heure ?

Est-il une ou des âmes charitables qui peuvent et qui veulent bien éclairer ma lanterne ?

Soyons ludiques : iSketch

iSketch est un site sur lequel vous pouvez jouer à un quasi-clone du célèbre jeu de société Pictionary.

Le principe est de faire deviner aux autres joueurs un mot en le dessinant. Oui, oui, j'ai bien dit aux autres joueurs. En effet, sur iSketch, vous pouvez jouer en ligne avec une multitude de personnes, provenant de toute la planète.

Je suis là ! Si, si, regardez bien (non, pas la vache...).

Les dessins se font à la souris, ou à la tablette graphique si vous en possédez une. Chacun dessine à son tour, mais le jeu reste très dynamique puisque tout le monde joue en même temps. Vous marquez des points en devinant les mots des autres. Puis quand votre tour vient, il vous faut faire deviner le mot donné par le site (que les autres ne voient pas évidemment) pour marquer des points.

J'y suis de temps en temps. Passez donc, nous ferons une petite partie.

lundi, août 22, 2005

Qui aime bien châtie bien.


Les questionnaires viraux sur les blogs, c’est comme la lessive : on espère toujours y échapper, mais à la fin on la fait quand même.

J’ai donc reçu celui-ci. Miss Lulu en est l’initiatrice. Puis il a transité par Béo, pour enfin m’arriver par l’intermédiaire de Coyote.

Voilà les règles du jeu, à copier à chaque fois que vous jouez :

1. Mettre en lien la personne qui vous envoie ce jeu pour ne pas perdre le fil.

2. Posez-vous 6 questions que vous choisirez SUR VOUS-MEME sur votre blog, des questions intéressantes, bien sûr ;)

3. Il est interdit de copier les questions déjà posées par la personne qui vous envoie ce jeu ! Soyez créatifs !

4. Inventez une nouvelle règle du jeu que TOUS les joueurs suivants devront suivre ! Soyez TRES créatifs ! (Par ex : chaque question doit contenir le mot X, ou il est interdit d'utiliser la lettre Y dans les questions posées, ou la question Z doit parler de... etc.).

Règle de miss lulu : la question 3 devra être répondue en image ou photo ou description d'image/photo !

Règle de Béo : la question 6 devra avoir la forme poétique en réponse.

Règle de Coyote des neiges : répondre à la question 2 avec l'expression «balai à caca».

5. Faites passer ce questionnaire à un autre blogueur !

Bon, et bien je me lance.

Question 1 : Qu'aimerais-tu que l'on t'offre pour ton anniversaire ? (Quoi ? C'est super intéressant comme question...)

Un stage de voile, un sifflet de bosco, un beau stylo-plume, des CD de Françoise Atlan, l'intégrale des Aventures de Jack Aubrey par Patrick O'Brian, des british liquorice allsort, liste non exhaustive et non définitive...

Question 2 : Si tu devais partir pour un an sur une île déserte, qu'est-ce que tu n'emporterais certainement pas ?

Un balai à caca.

Question 3 : Où aimerais-tu resté enfermé toute une nuit ?

Les lumières du Louvres, 40 x 30, 1997, Paul C. Jackson.

Afin de pouvoir visiter en toute tranquilité ce haut lieu de la culture.

Question 4 : Quels sont tes rêves ?

Il y a un truc qui me ferait particulièrement plaisir. Participer au Jeux Olympiques et remporter une médaille d'or. Mais bon, c'est un rêve hein. Sinon j'aimerais bien aussi faire le tour du monde à la voile.

Question 5 : A.S. Saint-Etienne ou Olympique Lyonnais (c'est du football pour ceux qui ne comprennent pas) ?

Paris-Saint-Germain !

Question 6 : Aimes-tu la poésie ?

Jadis, du temps de ma prime et belle jeunesse,

J'en ai bien usée pour traquer la mignonnette.

Ajourd'hui, à l'orée de la vieillesse,

Je préfère me servir des tchats sur internet.

Règle de Tagmata à respecter désormais : Parler d'une ville, n'importe laquelle, dans la question 5.

Et je laisse la main à e-diote aux Pays-bas.

vendredi, août 19, 2005

Soyons ludiques : In extremis


Cpilor ? Non, je crois que cela n'existe pas. Posted by Picasa

In extremis est ce que l’on peut appeler un jeu d’apéritif. A savoir un jeu aux règles simples, et aux parties rapides. Il est donc idéal pour amener doucement dans le monde ludique les réfractaires au jeu.

Le principe consiste en un mélange entre le Jungle speed et le Scrabble. Les joueurs devant trouver le plus rapidement possible un mot avec les lettres proposées.

En pratique, comment cela se passe-t-il ? Le jeu est composé de 46 cartes double-faces. Sur chacune des faces figurent soit une lettre en vert, soit une lettre en orange.

Toutes les cartes sont distribuées aux joueurs, de façons à ce que tous en aient le même nombre.

Puis une des cartes restantes est placée face verte au centre de la table.

Ensuite, tous les joueurs retournent en même temps la première carte de leur pile.

Il faut alors trouver un mot qui commence par la lettre verte centrale, qui contienne toutes les lettres vertes, sans aucune des lettres orange.

Le premier à dire un mot valable remporte toutes les cartes mises en jeu.

Exemple : Il y a quatre joueurs autour de la table. Une carte est placée au centre sur sa face verte, il s’agit du B. Puis tous les joueurs retournent une carte en même temps de leur pile. Apparaissent alors, en vert C et A et en orange R et E. Des mots comme BACHOT, BACON, sont justes. Par contre, BROC, BACHER, ne le sont pas.

Un O orange


Mais qu’arrivent-il lorsque apparaît une lettre à la foie en vert et en orange ? Et bien dans ce cas, il ne faut plus former de mot mais faire appel à ses réflexes. Le premier à taper sur la carte centrale remporte la manche.

Une fois la manche terminée, une autre commence. Une nouvelle carte est placée au centre. Carte qui est soit une de celles restantes de le distribution initiale, soit une carte prise chez le vainqueur de la manche précédente. Lorsqu’un joueur n’a plus de carte, la partie s’arrête. Chacun compte ses cartes. Le vainqueur est celui qui en ramassées le plus.

Les règles d’In extremis sont très simples. C’est aussi ce qui fait sont attrait. Mais après plusieurs parties, on peut désirer corser un peu le challenge. Mais amis et moi jouons désormais avec quelques contraintes supplémentaires. Nous nous interdisons les noms propres, les mots étrangers, le participe présent, les mots de moins de quatre syllabes, les interjections, et cetera…

On parle aussi d’In extremis ici, et bien évidemment chez son éditeur.

samedi, août 13, 2005

Les bersagliers italiens


Bersagliers en manœuvre en Ukraine, dans le cadre de la coopération au sein de l'O.T.A.N. (photo www.specialoperations.com) Posted by Picasa

Depuis quelques années, nous avons malheureusement de nombreuses occasions de voir les militaires en action sur nos écrans. Parmi eux il y a bien sûr des Américains, de Anglais, des Français. Mais n'oublions pas non plus les Italiens.

Certains d'entre-vous ont peut-être remarqué une chose étrange. Les soldats italiens portent parfois sur le casque un intriguant panache de plumes noires. Sans doute très esthétique, mais un peu en décalage avec l'image du militaire actuel.

Il ne s'agit nullement des délires d'un modiste italien fou. Il s'agit des bersagliers (bersaglieri), une unité d'infanterie légère de l'armée transalpine. Ce panache noir est leur signe distinctif. L'unité a été créée en 1836. Elle a participé à toutes les guerres de l'Italie depuis lors.

Bersaglier, fin 19ème (à mon avis).

Formation ancienne, les bersagliers ont conservé cette tradition du panache de plumes noires. On aime ou pas, mais il est difficile de changer une habitude presque bicentenaire.

lundi, août 08, 2005

J'aime/J'aime pas : Les bonbons anglais à la réglisse


British liquorice allsort ! Posted by Picasa

Si vous voulez me faire plaisir, il y a un moyen infaillible, offrez-moi des british liquorice allsort. Je les adore !

Il s'agit de bonbons traditionnels anglais. Un subtil et savoureux mélange de réglisse, de noix de coco et de pâte aromatisée.

Ces douceurs enchantent les palais depuis environ un siècle déjà. En effet, en 1889, un vendeur de la confiserie Basset (Charlie Thompson) renversa un plateau de bonbons. Ces derniers allèrent consteller le sol, au grand désarroi du malheureux employé. Un client présent trouva très intéressantes les nouvelles compositions obtenues. Il passa commande. Le british liquorice allsort était né.

Si vous voulez en savoir plus, et que vous lisez l'angliche, c'est ici.

mercredi, août 03, 2005

Le vert-galant


Portrait d'Henri IV (vers 1818), JAQUOTOT Marie-Victoire (1772-1885), Musée du Louvre, Paris. Posted by Picasa

Henri IV (1553-1610), roi de France de 1589 à 1610, fut le premier de la dynastie des Bourbons à régner sur le royaume. Il mit fin aux Guerres de religion entre catholiques et protestants, qui ensanglantaient le pays depuis 1562, et redressa la France.

Il n'est pas exagéré de dire qu'Henri IV est peu connu de nos jours. Le gens d'aujourd'hui ne retiennent de son règne que quelques expressions et images d'Epinal. Parmi lesquelles "ralliez-vous à mon panache blanc", "la poule au pot", "Paris vaut bien une messe". Il en est une autre, cocasse, un brin paillarde, mais tellement française : le vert-galant.

Henri IV était aussi surnommé le vert-galant.

Il faut prendre vert dans dans son sens végétal. Quelqu'un qui est encore vert, c'est une personne qui malgré son âge avancé est toujours forte, vigoureuse et remplie de sève... Henri IV était donc assez porté sur la chose, aussi bien à vingt qu'à cinquante-cinq ans.

Le premier Bourbon était aussi un "galant" indéniable. Très grand amateur de belles femmes, il collectionnait les aventures. Victorieux sur les champs de batailles, il l'était aussi sur l'oreiller. Nombreux étaient les cocus qu'il faisait. Pourtant, ceux-ci n'étaient pas mécontents le plus souvent. En effet, avoir une épouse, une sœur, une fille qui plaisait au roi, c'était l'assurance d'obtenir des avantages, des gratifications, des récompenses de la part du royal amant.

Henri IV fut marié deux fois et eut quatre maîtresses officielles. De ces unions naquirent six enfants légitimes, et huit bâtards. Il mérite donc largement son surnom de vert-galant.

De nos jours, il persiste le souvenir d'un monarque populaire et aimé. Cette image de souverain coquin, coureur de jupons, y est sans doute pour un peu.