Tagmata

La culture, c'est comme la confiture... Avec de vrais morceaux d'autodérision dedans, c'est encore meilleur.

jeudi, septembre 29, 2005

Une petite madelaine monsieur Proust ?

Souvenez-vous. Vous avez sept ans. Vous passez le mercredi après-midi collé devant la télé. Votre héros s'appelle Goldorak.

Cornofulgur ! Astérohache ! Fulguropoing !

Souvenez-vous. Vous avez neuf ans. Vous rêvez de partir à la recherche des Cités d'Or avec Esteban, Tao et Zia.

Le fils du Soleil

Souvenez-vous. Vous avez onze ans. Vous vous empressez de rentrer de l'école. Vous ne voulez par rater Thierry la Fronde.

Allons compagnons !

Souvenez-vous que vous avez été un adorable bambin un jour. Allez visiter Coucoucircus.

Sur ce merveilleux site, vous pourrez écouter ces génériques et chansons de dessins animés qui ont rythmés votre... notre jeunesse. Les séries télévisées ne sont pas oubliées, elles ont aussi leur rubrique. Les amateurs d'animation japonaise seront aussi à la fête avec la section Original Sound Track.

Vous y trouverez les paroles, les auteurs, les interprètes, etc... Raffinement suprême, vous avez aussi la possibilité de laisser un commentaire, de lire ceux des autres visiteurs (comme un blog quoi...).

Et si, ému par cette nostalgie poignante qui vous étreint le cœur (rooooooh c'est beauuuuuuuuuu), vous versez une larme. N'ayez nulle crainte. Vous ne serez pas le premier, et ne serez pas le dernier.

PS : Rendons à César ce qui appartient à César. J'ai découvert ce superbe site grace au Nicosite. Loué soit-il !

vendredi, septembre 23, 2005

De la guerre...


Il est des époques où il n'y a plus que les pierres qui poussent dans les champs. Posted by Picasa

Si tu veux la paix, prépare la guerre.

Cette célèbre maxime date du IVème siècle de notre ère. Nous la devons à Végèce, un écrivain latin, qui l'écrit dans son Traité de l'art militaire.

Je me permets de faire un modeste ajout.

Si tu veux la paix, ne fais pas la guerre.

J'enfonce des portes ouvertes, je sais...

samedi, septembre 17, 2005

Quel blog ?

Il y a de cela quelques mois, j'ai pris la décision de faire un blog. Belle exemple de volontarisme ! Mais après cette impulsion initiatrice, il me fallait trouver un thème. Il s'offrait à moi plusieurs choix possibles.

Le BD blog :

Le blog de blagues :

Alors c'est Paprika et Tagmata qui sont sur un bateau. Tagmata tombe à l'eau. Qui l'a poussé ?

Le blog philosophique :

Conan le barbare - "Que vois-tu ?"
Subotaï - "L'infini..."

Le blog d'expatrié :

La grande différence entre ma chambre et le salon, c'est que dans ce dernier il y a la télé.

Le blog récit de voyage :

L'autre jour je suis allé à Ruy. C'est T. qui m'a emmené en voiture. Nous sommes passés par l'autoroute.

Le skyblog :

ho ziva tro chanmé la meuf kom el dechir la chetron avec son string

Finalement, j'ai estimé préférable d'adopter un style plus en adéquation avec moi-même. De ne pas trop m'aventurer dans des domaines que je ne maîtrise pas. Le résultat est le blog que vous avez sous les yeux. Il n'est peut-être pas très sexy, ni très dépaysant, mais je l'aime bien. C'est quand même le principal non ?

dimanche, septembre 11, 2005

J'aime/J'aime pas : L'anis de Flavigny



Un petit bonbon mademoiselle ? (photo www.abbayedeflavigny.com) Posted by Picasa

Si un jour vous vous trouvez à coté de moi, et que vous entendez un bruit métallique venant de mes poches, ne vous inquiétez pas. Je suis sans doute en train d'essayer de manger discrètement de l'anis de Flavigny.

Flavigny, petit village de la Bourgogne, est connu mondialement pour son bonbon à l'anis. L'origine de ce dernier se perd dans les méandres de l'histoire. Certains estiment qu'il date de l'époque romaine. Il n'y a qu'une seule certitude, la ville voisine de Semur en offre à ses hôtes importants en 1591. Ancienneté qui confère à l'anis de Flavigny le titre de plus ancien bonbon de france.

Initialement fabriqué par les religieux de l'abbaye, le bonbon est aujourd'hui le fruit du labeur d'une petite entreprise familiale, la firme Troubat. La friandise en elle-même se présente sous la forme d'une petite boule de sucre arômatisé, avec en son cœur une graine d'anis.

Différents parfums sont disponibles. Mais celui à l'anis reste le grand classique. (photo www.abbayedeflavigny.com)

Non contente de satisfaire les fins gourmets, l'anis de Flavigny ravit aussi les collectionneurs. En effet, ils sont vendus dans de petites boites métalliques rondes ou ovales. Ces boites sont reconnaissables aux représentations très caractéristiques qui les ornent. Il y en a plusieurs, mais la plus célèbre est celle du berger offrant de l'anis à sa bergère.

On peut apercevoir à l'arrière-plan l'abbaye de Flavigny. (photo www.abbayedeflavigny.com)

J'aime beaucoup l'anis de Flavigny. Il est tout d'abord délicieux, c'est quand même le principal. Mais il s'en dégage aussi un certain cachet très appréciable. Ouvrir sa boite d'anis ; en prendre un délicatement entre deux doigts et le porter à sa bouche. C'est tout de même infiniment plus clââââââssssse que faire des bulles sonores avec un chouïngueume.

jeudi, septembre 08, 2005

Si j'avais un pinceau...

Le problème avec les artistes, c'est que lorsque tu es devant leurs réalisations, tu as envie d'aller te cacher au fond d'un trou.

Adrien est l'un de ceux-là. Le simple quidam que je suis trouve qu'il est sacrément doué. Je suis certain qu'il a un bel avenir dans le métier.


Prenez donc le temps d'aller visiter son site, et d'admirez ses œuvres.

PS : Adrien a une grande sœur. J'ai une amie qui a un petit frère qui se prénomme Adrien. Mais c'est pûre accointance... heuuuu coïncidence... :-)

samedi, septembre 03, 2005

Moi, moi-même et mon blason

Dans le précédent article, vous avez pu découvrir le blason que je me suis créé. Issu de mon imagination fertile (qui a dit esprit dérangé ?! qui ?!), il est un condensé de mon passé, de mon histoire.

Mais voici quelques explications pour mieux le comprendre.


De pourpre, à l'aigle bicéphale d'or.

Il s'agit là du blason de l'empire byzantin. C'est un rappel du pseudonyme que je me suis choisi. Pour souvenir, tagmata désigne l'armée impériale byzantine.

Ecartelé d'azur, aux trois fleurs de lys d'or, et d'or au dauphin d'azur,

crêté, pautré et lorré de gueules.

Ici, vous avez le blason du Dauphiné. C'est dans cette région que j'ai grandi, et où je vis actuellement.

De gueules, au lion d'argent, au chef de gueules, chargé de trois fleurs de lys d'or.

Le blason de la ville de Lyon. Une cité magnifique que j'aime beaucoup. J'y ai aussi passé de nombreuses années comme étudiant.

D'or, aux trois fasces de gueules.

Ce que vous voyez ci-dessus est un cas un peu particulier. C'est le drapeau du Viêt-Nam post-coloniale et pré-communiste. Quelle rapport avec moi ? He bien j'y suis né, là-bas, en ce temps-là.

D'azur, au coq d'or, crêté et becqué de gueules, et aux douze étoiles d'or.

Pour terminer, une création originale de mes petites mains. Le coq représente la France. Ce pays qui est le mien et que j'aime. Les douze étoiles font référence à L'Europe. Oui, je suis europhile.

Voili, voilou, la psychanalyse est terminée ? Combien vous dois-je docteur ?

PS : Un petit cadeau-bonux, spécialement pour Coyote et Béo.

D'azur, à la croix d'argent, cantonnée de quatre fleurs de lys d'argent.

Les armes de la province de Québec.

Coupé d’argent et de sinople, l’argent chargé des mots « liberté et patrie ».

Le blason du canton de Vaud en Suisse.