Champion du monde !

Suite à mon précédent article, j'ai fait de petites recherche. Il s'avère donc que Patrick Bruel s'y connaît vraiment en poker. Et pour cause, il a été champion du monde en 1998 ! Si on m'avait dit...

La place des grands hommes

Ce midi, je zappais sur le satellite. V'là-t-y pas que je tombe sur Canal Plus Sport qui retransmet le World Poker Tour. Il s'agit du circuit mondial de joueurs professionnels de poker. Un peu comme au tennis ou au golf, sauf que là c'est du... poker.

Il m'arrive parfois de jouer au poker sur internet. Avec de l'argent virtuel bien sûr. Je ne suis pas riche à ce point. M'intéressant donc un minimum au sujet, j'ai suivi le retransmission.

Celle-ci était très professionnelle. Incrustation des cartes, des sommes d'argent, des noms des joueurs, duo de commentateurs (en français s'il vous plaît). Ceux-ci étaient d'ailleurs plutôt bons à mon avis. Ils connaissaient bien le jeu, les termes techniques, les petites astuces, les joueurs, etc... Quelle ne fut pas ma surprise quand je me suis rendu compte que l'un d'eux était... Patrick Bruel ! J'ai été favorablement marqué par sa prestation. Il avait l'air de vraiment s'y connaître le bougre. Comme quoi, on en découvre tous les jours.

Soyons ludiques : Les loups-garous de Thiercelieux

Haaouuuuuuuuuuuu

Je suis ce qu'on peut appeler un grand joueur. Cela englobe aussi bien le sport que les jeux vidéo, les jeux de carte, les wargames, les jeux de plateaux, les jeux de rôle et les jeux de société. Je ne vais donc pas me priver de vous parler des jeux que j'apprécie. Pour aujourd'hui ce sera "Les loups-garous de Thiercelieux".

Jouable à partir de 8 et jusqu'à 18 joueurs, durant une trentaine de minutes, "Les loups-garous de Thiercelieux" est idéalement un jeu de fin de soirée. Le principe est le suivant. Tous les joueurs incarnent des villageois. Mais parmi eux se cachent des loups-garous. Leur objectif est de dévorer tous les villageois. Celui de ces derniers est de découvrir et d'éliminer tous les loups-garous.

Le jeu nécessite la présence d'un arbitre-organisateur-animateur. J'aime bien le nommer conteur car c'est plus simple, plus court, et parfaitement adapté. Ce conteur distribue une carte à chaque joueur. En prenant connaissance de sa carte tout en se gardant de la montrer aux autres, le joueur apprend s'il est un vil loup-garou, ou un innocent villageois.

La mécanique de jeu est la suivante. Le conteur demande à tous les villageois de fermer les yeux.
"Dans un petit village reculé du fin fond de la France, les villageois, après une dure journée de labeur rentre chez-eux pour goûter à un sommeil réparateur et bien mérité. Tous les villageois ferment les yeux.".
Tous les joueurs ferment donc les yeux.

Puis le conteur appelle les loups-garous.
"C'est alors que tenaillés par la fin, des bêtes assoiffés de sang se lèvent pour partir en chasse de chair fraîche. Et ils me désignent leur victime.".
Les loups-garous, et seulement eux ouvrent les yeux. Ils décident quel villageois ils vont dévorer et l'indique au conteur. Bien sûr, ils doivent le faire en silence pour ne pas être remarqués par les autres joueurs. Puis ils referment les yeux eux aussi.

Tous le monde réouvre alors les yeux.
"Au petit matin, tout le village sort du sommeil. Tous les villageois ouvrent les yeux.".

Sauf.
"Mais c'est alors que vous découvrez le corps sans vie et atrocement mutilé de X.".
X a été dévoré par les loups-garous. Il est mort et est donc éliminé du jeu.

Les villageois organisent alors la chasse aux monstres. Ils doivent voter pour éliminer l'un des leurs qu'ils estiment être un loup-garou.
"Villageois ! Vous ne pouvez rester sans rien faire ! Organisez donc la traque des ces créatures diaboliques ! Mais qui allez-vous donc brûler sur le bûcher ? ".
Tous les joueurs débattent pour savoir qui va être éliminé. Les uns se défendant contre les accusations des autres, et inversement. La décision final se fait par un vote. Le joueur éliminé révéle sa carte. Il peut donc s'agir aussi bien d'un loup-garou que d'un villageois.

Et la partie se poursuit ainsi, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de loups-garous ou... plus de villageois.

A noter que certains villageois bénéficient de pouvoirs spéciaux. Ces pouvoirs peuvent les aider dans la chasse aux loups-garous. Il s'agit, entre autres, de la voyante qui peut voir les cartes des joueurs, de la petite fille qui peut entrouvrir ses yeux en même temps que les loups-garous, etc...

"Les loups-garous de Thiercelieux" est un jeu de bluff, d'enquête, mais surtout d'ambiance. Il est très important que le conteur mais aussi les joueurs s'impliquent un minimum dans la partie. Celle-ci n'en sera que meilleure. Sinon autant regarder la télé.

Vous trouverez ici et là des sites qui en parlent bien mieux que moi. Sans oublier le site officiel du jeu.

Mon futur appareil photo numérique

Photo site Canon.fr

"Grâce à ses courbes fines et délicates, le Digital IXUS 30 offre non seulement les avantages d'un design ultra-plat, mais également d'une puissance extraordinaire pour vous garantir des résultats aussi étonnants que l'appareil lui-même."

C'est en tous cas ce qui est dit sur le site du constructeur. J'ai appris à ne pas croire tout les "bonimensonges" des adorateurs du veau d'or. Cependant, après avoir longuement écumé les forums des sites spécialisés dans la photo numérique, je pense qu'il s'agit d'un bon appareil pour moi.

Je ne suis nullement photographe et n'aspire pas à l'être. Mais comme beaucoup de gens, j'aime garder un souvenir des moments précieux de la vie. Le problème avec la photographie classique, c'est que les photos ratées sont facturées au même titre que celles réussies. Certe, Nono m'a fait remarquer un jour que quand on sait prendre des photos, et bien on ne rate pas ses photos... Je le note et je m'en félicite. Mais comme je n'ai pas le courage pour le moment de prendre des cours, j'opte pour la facilité et acquière un numérique. Evidemment, je pense que tu ne refuseras pas de me montrer comment on fait de belles photos lors de notre prochaine rencontre :-).

J'aime/J'aime pas : Les gens qui s'applaudissent à la télé

Il y a un geste reconnu quasiment de manière universelle, c'est se frapper les paumes des mains pour produire un son. Et cela dans le but de montrer son approbation envers quelque chose ou quelqu'un. Bref, applaudir, tout le monde sait faire et tout le monde comprend. Tout le monde ? Pas si sûr.

Imaginez que vous regardez un jeu télévisé. Le concurrent heureux qui vient de remporter dix millions de brouzoufs est aux anges. Le public est en délire. Mais cela ne semble pas suffire au présentateur au sourire ultra-brite. Celui-ci demande à l'assistance de faire une standing ovation au winner de la journée. Résultat, tout le plateau télé applaudit de plus belle... même le nouveaux riche (dix millions de brouzoufs pour rappel).

Mes déductions sont :

1. Cette personne est tellement fière d'avoir répondu juste à la question "combien y a-t-il de nains dans Blanche-Neige", qu'elle perd tout retenue et s'applaudit elle-même. Et cela par un désir irrépressible de bien faire comprendre à toute la France qu'elle est belle est intelligente (et riche).
2. Cette personne a été mouton dans une autre vie. Elle ne peut donc s'empêcher de faire ce que lui dicte le berger charismatique (au sourire ultra-brite). D'autant plus que ses congénères du public applaudissent eux z'aussi.

Aux gens qui passent ou qui passeront un jour à la télé, et qui ne veulent pas que je bave sur eux dans mon blog*, je conseille de ne pas s'applaudir eux-même. C'est aux mieux risible, au pire extrêmement risible.

* Menace très peu porteuse de dangers mortels, je le concède bien volontier.

Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage.

Heureux aussi qui comme moi rentre enfin chez lui (ôhm souitt ôhm comme on dit en tibéto-népalais).

Certe, les horizons lointains, les paysages inconnus, c'est très agréables. Certe, les autochtones amicaux et leurs soeurs peu farouches, c'est très appréciable. Mais il y a un plaisir qu'on ne trouve pas de l'autre coté de la montagne. Et pour cause puisque c'est cette sensation au combien extatique d'être (enfin) chez soi. C'est ce fremissement causé par la vision de lieux connus à travers la fenêtre du train. C'est cette gaité qui vous fait sourire quand vos pas vous ramènent près de votre demeure. C'est cette félicité qui s'empare de votre être quand passé le pas de la porte, vous êtes enfin en votre logis. C'est enfin et surtout cette sérénité apaisante lorsque vous voyez que rien n'a changé depuis votre départ. Que tout est à sa place et que vous allez enfin pouvoir vous reposer dans ce lieu familier.

Bref, tout cela pour dire que j'étais parti ces dernières semaines. Je suis désormais de retour et prêt de nouveau à faire vivre ce blog.