Tagmata

La culture, c'est comme la confiture... Avec de vrais morceaux d'autodérision dedans, c'est encore meilleur.

samedi, avril 29, 2006

L'amour du maillot

Comme vous le savez peut-être, je pratique le football. Pas à un très haut niveau, je vous rassure. Mais suffisement pour que nous ayons nos propres maillots, avec le logo de notre "club" dessus. Et ce maillot, je l'aime bien car il me rappelle de bon souvenirs.


La version homérique

Mon maillot est couvert de sueur car je me dépense sans compter pour la victoire.
Mon maillot est couvert de boue car je n’hésite pas donner de ma personne, quelque soit le temps qu'il fait.
Mon maillot est couvert de sang car, malgré la douleur, je continue à tenir mon poste.


La version pathétique

Argh… Courir après le ballon, cela fait transpirer. Mais il faut bien, sinon les autres me crient dessus.
En plus, aujourd’hui il pleut et le terrain est détrempé. Bonjour la gadoue…
Et pour couronner le tout, j’ai reçu le ballon en plein sur le nez. Ce qui a eu pour effet de me faire verser des flots d’hémoglobine sur mon torse.

Haaaa… les joies de la partie de football du dimanche après-midi…

OTAN pour moi

"Autant pour moi" ou "Au temps pour moi" ?
Cette expression, qu'on prononce pour reconnaître un erreur que l'on vient de commettre, souffre d'une injustice que lui font la plupart des Français.

En effet, nombreux sont ceux qui écrivent "autant pour moi". Or, la graphie la plus largement reconnue est "au temps pour moi".

Son origine serait martiale, voire militaire. Elle trouve sans doute sa source dans les exercices d'escrime ou de musique, où les mouvements sont décomposés en temps.

En revanche, dans le dialogue suivant, "autant pour moi" est juste :

-Coyote : Béo, tu veux du jus de poire ?
-Béo : Un grand verre s'il te plaît.
-Coyote : Et toi Tag ?
-Tagmata : Autant pour moi s'il te plaît.